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Chapelle Sainte Anne


Chapelle Sainte Anne
cliquez pour agrandir l'image Chapelle Sainte Anne

Lorsqu'on prend la route qui conduit à Fontaine, on aperçoit sur le bord de celle-ci, du côté de l'ancien château, une petite chapelle ombragée par des sapins. C'est la chapelle Sainte Anne.
Elle fût fondée dans le dernier quart du XVIIème siècle par le baron François Guillaume de REINACH de Foussemagne.

On y célébrait les offices de la famille ; des seigneurs y assistaient. Un chapelain lui était attaché et c'est là qu'on ondoyait les nouveaux nés.

La Chapelle a évidemment subi les outrages du temps et fut démolie et reconstruite à plusieurs reprises.

Lorsqu'on prend la route qui conduit à Fontaine, on aperçoit sur le bord de celle-ci, du côté de l'ancien château, une petite chapelle ombragée par des sapins. C'est la chapelle Sainte Anne.

Elle fût fondée dans le dernier quart du XVIIème siècle par le baron François Guillaume de REINACH de Foussemagne.

On y célébrait les offices de la famille ; des seigneurs y assistaient ; un chapelain lui était attaché et c'est là qu'on ondoyait les nouveaux nés.

La Chapelle a évidemment subi les outrages du temps et fut démolie et reconstruite à plusieurs reprises.


La Vierge de FOUSSEMAGNE et la véritable légende de sa Chapelle

Lorsque le touriste, en quête de curiosité, veut quitter Foussemagne en se dirigeant vers Fontaine, une porte monumentale très pittoresque blottie sous de hauts sapins, n'est pas sans attirer son attention.

Et, par voie de conséquence, dans la grande bâtisse qui se cache derrière elle, au sein de la verdure et des fleurs, il n'est pas long à identifier quelque demeure historique.

Ce vaste bâtiment à l'allure un peu vétuste est, en effet, une partie de ce qui reste du château des REINACH-FOUSSEMAGNE, démoli pendant la révolution.

A quelques pas de cette demeure à l'allure fière encore malgré l'outrage des ans et du même côté, une petite chapelle sans style et sans grâce, massive, badigeonnée de lait de chaux au ton délavé, en cours de réhabilitation, l'intrigue.

En effet, rien ne peut le renseigner sur son identité et son histoire, pas plus que sur son mobilier intérieur..

Si bien qu'il en est réduit à demander à quelque indigène rencontré sur sa route, ce que peut bien être cette chapelle détonnant étrangement avec le caractère de l'ancien château.

Ainsi, il apprendra que cette chapelle, où l'on dit la Messe tous les quinze jours, le samedi, est chaque année l'objet d'une cérémonie spéciale parce qu'elle fut jadis un lieu de pèlerinage réputé et aujourd'hui encore, l'objet d'une certaine vénération.

Mais, lorsqu'il voudra pousser plus avant sa documentation, bien vite, il se butera à toutes les fantaisies de la légende plus ou moins déformée et apprendra ainsi que cette chapelle, chapelle communale, est un lieu de pèlerinage parce qu'on vient y implorer une certaine Vierge ou quelque sainte en renom.

La réalité est toute autre. Cette chapelle, dédiée à Sainte Anne, fut jadis des plus fréquentées parce qu'elle eu pour cause initiale un fait surprenant et que le hasard de recherches dans les archives de la Paroisse de Fontaine porta à notre connaissance, un beau jour.

Jadis, à l'emplacement de ce petit oratoire, existait la chapelle du château qui, comme la plus grande partie de ce dernier, fut détruit en 1793. Sans savoir au juste quel était le mobilier de cette chapelle, outre des statues de la Vierge et de saints, on sait qu'il s'y trouvait une statue de bois sculpté de Sainte Anne qui était déjà fort vénérée depuis plus de deux siècles avant la tourmente. Si vénérée, qu'aux premiers indices de troubles, cette statue fut enlevée de son socle et enterrée.

Malheureusement, ainsi qu'il arrive souvent en ce cas, soit que celui qui l'avait cachée ne se fit pas connaître, soit toute autre cause, ne sachant ce qu'était devenue la statue, peu à peu, on l'oublia et l'on nivela les ruines de la chapelle.

Longtemps après, un habitant du village, retrouva la statue. Et, comme elle n'avait plus de chapelle à Foussemagne, on décida de la porter à l'église de Fontaine, ce qui fut fait sans autre formalité.

Là, l'ayant placée en un endroit adéquat, on quitta l'église, pensant à lui trouver une place définitive le lendemain. Mais, grande fut la stupéfaction du brave curé d'alors, en pénétrant dans l'église au matin, de constater que la statue avait disparu. Toutes les recherches demeurèrent infructueuses pour la retrouver et ce n'est que le surlendemain que l'on devait la découvrir gisant à nouveau dans le jardin où l'on l'avait découverte.

Cette fois, impressionnée par l'étrangeté de ce fait, une procession se forma et c'est en grande pompe qu'on la transféra à Fontaine, pensant ainsi lui rendre l'hommage que Sainte Anne était supposée demander.

Peines inutiles. Une seconde fois et mystérieusement, la statue disparut pour... retourner en son jardin.

Le doute n'était plus possible. La vénérable statue de Sainte Anne (entre parenthèse d'un assez joli travail) voulait rester là.

On décida donc de lui reconstruire sa chapelle qui, incontinent, devint un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté.

C'est cette chapelle que l'on voit encore ainsi que la statue, actuellement. Si le pèlerinage a quelque peu perdu de son importance de jadis, la chapelle est toujours très vénérée tant par les habitants de Foussemagne que de Fontaine, bien que beaucoup ignorent de nos jours, si c'est la Vierge ou Sainte Anne qui soit miraculeuse.

A n'en pas douter, c'est Sainte Anne ainsi que vous pourrez le constater aux registres de la Paroisse de Fontaine lorsque, quelque jour, en veine de contempler un très curieux et très pittoresque oratoire, vous aurez réussi à visiter l'intérieur de la chapelle Sainte Anne à Foussemagne.

N.B. : ce texte est daté du 26 Février 1938. Il fut à l'époque présenté à la Société d'Émulation Belfortaine. Photocopie du manuscrit original a été remise à M. Le Maire de Foussemagne par la direction des services d'Archives du Territoire de Belfort.

Cette communication est intéressante en ce qu'elle dit s'appuyer sur des sources authentiques conservées dans les archives de la Paroisse de Fontaine.

A l'en croire, notre chapelle serait seulement du XIXème siècle et elle serait communale.


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